Avec la crise économique, les nombreux plans de licenciement au sein des entreprises et la hausse du chômage, beaucoup de salariés se retrouvent aujourd’hui sans emploi, et ce malgré les diplômes qu’ils possèdent ou les années d’expérience accumulées. La situation est tout aussi préoccupante pour les jeunes et les seniors qui peinent quant à eux à être employés à cause de leur manque d’expérience ou de leur âge trop avancé.
Une fois au chômage, il n’est pas toujours très évident de trouver du travail, surtout dans une conjoncture économique peu favorable où l’emploi à long terme devient une réalité de moins en moins tangible. Ainsi, pour rebondir, il faut aujourd’hui s’orienter vers de nouvelles formes de travail plus innovantes et dynamiques. Certes, nous sommes encore loin de la fin du salariat mais force est de constater qu’en 2015, le marché de l’emploi a considérablement évolué.
Un marché de l’emploi en pleine évolution
Désormais, il faut savoir s’adapter et se réinventer en optant pour des solutions moins traditionnelles et des formes d’emploi plus novatrices. Afin de dire adieu au chômage, certains demandeurs d’emploi choisissent par exemple de se mettre à leur compte et de créer leur propre activité. Si la plupart des jeunes préféraient auparavant les emplois plus conventionnels, ces derniers tendent aujourd’hui à privilégier des critères tels que l’indépendance afin de pouvoir gérer eux-mêmes leur emploi du temps ainsi que leur portefeuille clients. Ce désir d’autonomie, allié à d’autres facteurs comme la hausse du chômage, pousse donc bien souvent jeunes et moins jeunes à délaisser le salariat et opter pour l’entreprenariat.
Seulement voilà : il est parfois difficile de réussir et de se faire suffisamment de revenus lorsqu’on choisit un nouveau domaine, qu’on se lance dans un nouveau concept ou qu’on ne dispose pas d’une clientèle conséquente. C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que beaucoup de « jeunes » entrepreneurs abandonnent leur projet au bout de la première année. A travers les nombreux avantages qu’il offre, dont celui de tester le marché sans prendre de risques, le portage salarial permet de se reconvertir en douceur et de limiter les risques d’échec tout en favorisant l’autonomie et la flexibilité.
Nouvelle forme de travail reposant sur un contrat tripartite, le portage salarial est défini par la loi comme « un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes ». Celui-ci comporte par ailleurs « pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage ». Depuis avril 2015, une nouvelle ordonnance visant à fixer les conditions d’exercice du portage salarial précise désormais que le professionnel « porté » doit justifier d’une expertise, d’une qualification et d’une autonomie qui lui permettent de rechercher lui-même ses clients et de convenir avec eux des conditions d’exécution de sa prestation ainsi que de sa rémunération.
Le portage salarial permet ainsi au « porté » de travailler en toute autonomie, libre de gérer sa clientèle et son emploi du temps comme bon lui semble, tout en bénéficiant des avantages sociaux liés au salariat (assurance chômage, retraite, indemnités maladie, etc.). Ce dernier peut par ailleurs consacrer son temps et son énergie à son cœur de métier puisque la société de portage prend entièrement en charge la gestion administrative, comptable, fiscale et juridique de l’activité. Cet avantage lui permet donc de bénéficier de plus de temps pour la recherche de nouveaux clients et d’optimiser ainsi ses revenus.
Choisir le portage salarial pour mieux réussir dans la création d’entreprise
De nombreuses études ont mis en évidence l’importance de l’accompagnement dans la création d’entreprise. Beaucoup d’entrepreneurs échouent en effet faute d’expérience, bien évidemment, mais également faute de conseils. Beaucoup échouent par ailleurs dans la mesure où ils doivent se concentrer sur la gestion de leur affaire, ce qui les empêche de disposer de suffisamment de temps pour rechercher de nouveaux clients et pérenniser leur activité.
De par les avantages qu’il offre, le portage salarial permet de tester une idée ou un projet sans prendre de risques puisque le patrimoine personnel n’est pas engagé. Bien que totalement autonome, l’expert « porté » est en effet salarié de l’entreprise de portage et perçoit donc une rémunération pour les missions qu’il effectue. N’ayant pas à se soucier de la gestion de son activité, il peut par ailleurs se concentrer sur son métier et se constituer un portefeuille clients qui s’avèrera particulièrement utile lors de la création de son entreprise.
En intégrant un réseau d’experts, le « porté » peut en outre bénéficier de l’expérience de professionnels comme lui et profiter ainsi de leurs conseils judicieux afin de mettre le maximum de chances de son côté pour réussir sa propre entreprise.
Publié le 9 juillet 2015